CCES statement on the decision by the CFL to end its anti-doping service agreement with the CCES
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June 12, 2015 – Today, the Canadian Centre for Ethics in Sport (CCES) confirms that the Canadian Football League (CFL), taking issue with comments by Dr. Christiane Ayotte, the Scientific Director of Canada’s anti-doping lab, will no longer contract the CCES as the anti-doping service provider to the league.
The CCES began its relationship with the CFL in 2008. Our interest was driven by a desire to protect the health and safety of CFL players through effective anti-doping measures. The CCES also recognized that the lack of an anti-doping program within the CFL could have far-reaching negative impacts on the youth who participate in football in Canada, including our university and college student athletes.
Seven years later, it is the view of the CCES that in comparison to other North American professional leagues (including the recent program put in place by the Ultimate Fighting Championship – UFC) and especially when compared with the 2015 World Anti-Doping Code (Code), the CFL anti-doping program has become outdated. Despite our best efforts with both the CFL and its players’ association (CFLPA) to suggest improvements for their consideration, the CFL/CFLPA Policy is no longer contemporary.
During the course of our work together, it has always been the CCES’ belief that the CFL policy could be improved and move closer to other World Anti-Doping Code-compliant professional sports such as soccer, rugby and tennis. Earlier this week, the World Anti-Doping Agency (WADA) also stated that the CFL anti-doping program had room for improvement. Yet, even if not Code compliant, it is widely accepted that a sound anti-doping policy must have at least three fundamental elements: meaningful sanctions for first violations; mandatory public disclosure for those who violate the policy; and a transparent results management process.
The CFL/CFLPA Anti-Doping Policy is printed on its website (https://cfl.ca/uploads/assets/CFL/PDF_Docs/CFL_CFLPA_Drug_Policy.pdf) and none of the elements described above are currently evident. By contrast, university football players in Canada are subject to those three elements as they are rightly held to the much higher standard of the World Anti-Doping Code, as part of the Canadian Anti-Doping Program.
The CFL has a rich history in Canadian sport. The CCES believes the integrity of the CFL could be negatively affected by the doping issue. Notwithstanding the CFL’s decision announced yesterday, as a global leader in the fight against doping in sport and Canada’s acknowledged experts in anti-doping, the CCES remains willing, if called upon, to assist the CFL in developing and delivering an effective anti-doping program in the interest of the integrity of sport, and the health and safety of the athletes in the CFL.
The CCES is an independent, national, not-for profit organization with a responsibility to administer the CADP. Under the CADP rules, the CCES announces publicly every anti-doping rule violation. We recognize that true sport can make a great difference for individuals, communities and our country. We are committed to working collaboratively to activate a values-based and principle-driven sport system; protecting the integrity of sport from the negative forces of doping and other unethical threats; and advocating for sport that is fair, safe and open to everyone.
Français|closed
Le 12 juin 2015 – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) confirme aujourd’hui que la Ligue canadienne de football (LCF), qui conteste les commentaires formulés par la Dre Christiane Ayotte, directrice scientifique du laboratoire antidopage du Canada, ne sera désormais plus liée au CCES en tant que fournisseur de services antidopage à la ligue en vertu d’une entente contractuelle.
Le CCES a amorcé sa relation avec la LCF en 2008. Notre intérêt était alimenté par le désir de protéger la santé et la sécurité des joueurs de la LCF au moyen de mesures antidopage efficaces. Le CCES a également reconnu que l’absence d’un programme antidopage dans la LCF pourrait avoir de profondes répercussions négatives sur les jeunes joueurs de football au Canada, y compris nos athlètes universitaires et collégiaux.
Sept ans plus tard, le CCES croit que comparativement aux ligues professionnelles nord-américaines (notamment le programme récemment mis en place par le championnat d’arts martiaux mixtes [Ultimate Fighting Championship –UFC]) et surtout comparativement au Code mondial antidopage de 2015 (le Code), le programme antidopage de la LCF est devenu désuet. Malgré tous nos efforts incessants auprès de la LCF et de son association des joueurs (AJLCF) pour suggérer des améliorations que nous leur demandons d’envisager, la politique de la LCF / l’AJLCF n’est plus contemporaine.
Au cours de notre collaboration, le CCES a toujours cru que la politique de la LCF pourrait être améliorée et être modifiée de façon à se rapprocher de celle d’autres sports professionnels conformes au Code mondial antidopage, comme le soccer, le rugby et le tennis. Plus tôt cette semaine, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a également déclaré que le programme antidopage de la LCF pouvait être amélioré. Pourtant, même si elle n’est pas conforme au Code, il est largement admis qu’une rigoureuse politique antidopage doit avoir au moins trois éléments fondamentaux : des sanctions importantes pour les premières infractions; une divulgation publique obligatoire des noms de ceux qui enfreignent la politique; un processus transparent de gestion des résultats.
La Politique antidopage de la LCF / l’AJLCF est publiée sur le site Web de la ligue (https://cfl.ca/uploads/assets/CFL/PDF_Docs/CFL_CFLPA_Drug_Policy.pdf) et aucun des éléments décrits ci-dessus n’y figure de façon évidente à l’heure actuelle. En revanche, les joueurs de football universitaires au Canada sont assujettis à ces trois éléments, puisqu’ils sont tenus, à juste titre, de respecter la norme beaucoup plus rigoureuse du Code mondial antidopage dans le cadre du Programme canadien antidopage.
La LCF possède une riche tradition au sein du sport canadien. Le CCES croit que la question du dopage pourrait nuire à l’intégrité de la LCF. Nonobstant la décision de la LCF annoncée hier, en tant que chef de file mondial dans la lutte contre le dopage dans le sport et en sa qualité d’organisation regroupant les experts au Canada reconnus dans le domaine de la prévention du dopage, le CCES reste disposé, si elle fait appel à lui, à aider la LCF à élaborer et à mettre en œuvre un programme antidopage efficace dans l’intérêt de l’intégrité du sport, de la santé et de la sécurité des athlètes dans la LCF.
Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. En vertu des règles du PCA, le CCES est tenu de rendre publique toute violation aux règles antidopage. Nous reconnaissons que le sport sain peut faire une grande différence pour les individus, les collectivités et notre pays. Nous avons pris l’engagement de travailler en collaboration à activer un système sportif basé sur des valeurs et animé par des principes; à protéger l’intégrité du sport des forces négatives du dopage et d’autres menaces non éthiques; et à défendre le sport juste, sécuritaire et ouvert à tous.