The CCES Calls for Swift Action on Russia’s Failure to Comply
English
Press Release
8th January 2019
Russia must be held to account for missing the December 31, 2018 deadline to provide the World Anti-Doping Agency (WADA) access to critical information (electronic data and samples) associated with the now widely known, state-sponsored doping scandal. In a joint statement (see below) by national anti-doping organizations from Australia, Austria, Canada, Denmark, Finland, France, Germany, Ireland, Japan, Netherlands, New Zealand, Norway, Poland, Singapore, Sweden, and USA, the call was issued for immediate action.
“It is now time for WADA to get on with its role as the global regulator – to enforce Code compliance with Russia and abandon its unsuccessful diplomatic approach,” said Paul Melia, President and CEO of the Canadian Centre for Ethics in Sport (CCES).
Notwithstanding WADA’s January 1 outline of the current status of their dealings with anti-doping compliance matters in Russia, the magnitude of this crisis in confidence demands immediate action by WADA. Awaiting a mid-January Compliance Review Committee meeting for further action is not necessary. WADA has the authority and capacity to convene the process without further delay – clean athletes deserve swift action.
Statement from National Anti-Doping Organisations on Russia Compliance Deadline
NADO Leaders acknowledge the January 1, 2019 Release from WADA outlining the current status of the management of anti-doping compliance matters in Russia.
With a view to its 31 December 2018 deadline for Russia to provide the World Anti-Doping Agency (WADA) with the critical LIMS data from the Moscow Laboratory, the anti-doping world fully expects a decisive response in support of the clean athletes of the world. After more than three years of review, indecision and compromise in response to the worst doping scandal in the history of sport, the time has come to demonstrate that no individual nor nation is exempt from compliance with the World Anti-Doping Code.
On 20 September 2018, the WADA Executive Committee created an opportunity by providing a new opportunity for Russia to demonstrate interest in protecting the rights of clean athletes and a willingness to play by the rules. Russia has failed to meet its obligations. Therefore, we now call on WADA to stand firm, enforce the missed deadline and move without delay towards a decision in this matter. Recognizing WADA had previously scheduled a Compliance Review Committee meeting on January 14-15, 2019, NADO Leaders now call on WADA to acknowledge the gravity of this missed deadline and call for an immediate review and recommendation from the CRC.
We recognise RUSADA has been working with WADA in an effort to resolve these issues, but the conditions agreed on 20 September 2018 were unequivocal and without the data there can be only one outcome. The importance of this situation does not warrant providing a further two weeks for Russia to comply. With the interest of clean sport hanging in the balance, WADA must call for CRC to convene and consider this matter without further delay.
In October 2018 NADO Leaders signalled our steadfast commitment to the global athlete community in support of clean sport. Today, that commitment is stronger than ever, and that is why we believe Russia must be held accountable for its continuing failure to comply. A return to international sport should only be considered for Russia once full confidence in a clean Russian sporting culture is restored – in other words, only once WADA has received and verified the electronic LIMS data as well as access to the samples in the Moscow Laboratory.
NADO Leaders implore WADA to use its full authority and resources to expedite this matter.
This Statement is supported by the National Anti-Doping Organisations of: Australia, Austria, Canada, Denmark, Finland, France, Germany, Ireland, Japan, Netherlands, New Zealand, Norway, Poland, Singapore, Sweden, and USA
French
Dépassement du délai par la Russie : le CCES appelle l’AMA à agir rapidement
Le 2 Janvier 2019
La Russie doit être tenue responsable d’avoir dépassé la limite du 31 décembre 2018 pour donner à l’Agence mondiale antidopage (AMA) accès à des renseignements critiques (données électroniques et échantillons) en lien avec le scandale maintenant bien connu de dopage d’État. Dans une déclaration commune (voir ci-dessous), les organisations antidopage nationales (ONAD) de l’Australie, de l’Autriche, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de la France, de l’Allemagne, de l’Irlande, du Japon, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de la Pologne, de Singapour, de la Suède et des États-Unis ont appelé l’AMA à agir immédiatement.
« Il est maintenant temps que l’AMA assume son rôle d’organisme mondial de réglementation, fasse respecter le Code et abandonne son approche diplomatique infructueuse avec la Russie », exhorte Paul Melia, président-directeur général du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES).
Abstraction faite du communiqué du 1er janvier de l’AMA, dans lequel elle fait état de ses activités dans le dossier de la mise en conformité de la Russie, l’envergure de cette crise de confiance exige que l’AMA prenne des mesures immédiates. Il n’est pas nécessaire d’attendre la réunion à la mi-janvier du Comité de révision de la conformité pour agir. L’AMA a le pouvoir et la capacité de faire avancer le processus sans délai; les athlètes propres méritent une intervention rapide.
Déclaration des organisations nationales antidopage concernant le dépassement du délai de conformité par la Russie
Les dirigeants des organisations nationales antidopage (ONAD) ont pris connaissance du communiqué du 1er janvier 2019 de l’Agence mondiale antidopage (AMA) concernant le statut de la conformité de la Russie.
L’Agence antidopage de Russie (RUSADA) avait jusqu’au 31 décembre 2018 pour transmettre à l’AMA les données du Système de gestion de l’information des laboratoires (SGIL) du laboratoire de Moscou. Ce délai étant échu, le monde de l’antidopage s’attend à une réponse décisive en appui aux athlètes propres du monde. Après plus de trois ans d’enquête, d’indécision et de compromis en réponse au pire scandale de dopage de l’histoire du sport, le temps est venu de démontrer qu’aucun individu ni État n’est exempté des exigences du Code mondial antidopage.
Le 20 septembre 2018, le Comité exécutif de l’AMA avait donné à la Russie une nouvelle chance de démontrer sa volonté de protéger les droits des athlètes propres et de respecter les règles. La Russie n’a pas rempli ses obligations. Par conséquent, nous appelons maintenant l’AMA à rester ferme, à donner des suites au dépassement du délai et à progresser sans tarder vers une décision dans cette affaire. Comme l’AMA a déjà convoqué une réunion du Comité de révision de la conformité (CRC) les 14 et 15 janvier 2019, les dirigeants des ONAD appellent l’AMA à reconnaître la gravité du dépassement du délai et à demander au CRC de se prononcer immédiatement sur la question.
Nous reconnaissons que RUSADA travaille avec l’AMA en vue de régler ces problèmes, mais les conditions convenues le 20 septembre 2018 étaient sans équivoque, et sans les données il n’y a qu’une issue possible. L’importance de la situation ne justifie pas l’octroi d’un délai supplémentaire de deux semaines à la Russie. L’AMA doit convoquer le CRC sans plus tarder – il en va de l’intérêt du sport propre.
En octobre 2018, les dirigeants des ONAD ont réitéré à la communauté mondiale des athlètes leur engagement inébranlable envers le sport propre. Aujourd’hui, cet engagement est plus fort que jamais, et c’est pourquoi nous croyons que la Russie doit être tenue responsable de sa non-conformité persistante. La réintégration de la Russie dans le sport international ne devrait être envisagée que lorsque la confiance dans la culture sportive russe sera rétablie; en d’autres mots, seulement lorsque l’AMA aura reçu et vérifié les données électroniques du SGIL ainsi que les échantillons du laboratoire de Moscou.
Les dirigeants des ONAD implorent l’AMA d’user de tous les pouvoirs et ressources à sa disposition pour régler cette affaire dans les meilleurs délais.
La présente déclaration a reçu l’appui des organisations nationales antidopage des pays suivants : Australie, Autriche, Canada, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Japon, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pologne, Singapour, Suède et États-Unis.