The UCI updates and clarifies its regulations on transgender athlete participation
English
Press Release
11th February 2020
In line with the announcement it made on 4 November 2019, the Union Cycliste Internationale (UCI) approved its new regulations on the eligibility of transgender athletes to compete in events on the UCI International Calendar. The decision was made at the meeting of its Management Committee in Dübendorf (Switzerland) on 30 January.
The new regulations, which will come into effect on 1 March 2020, are designed to encourage transgender athletes to compete in the category corresponding to their new gender, while guaranteeing a level playing field for all athletes in the competitions in question.
What are the eligibility criteria?
Up until then, the eligibility criteria for competing in the corresponding gender-identity category were those agreed on at a consensus meeting organised by the International Olympic Committee (IOC) in 2015. The provision of new scientific knowledge led to those eligibility criteria being reviewed – in particular for male-to-female athletes – at a working meeting held in Lausanne on 19 October 2019, and which was attended by the UCI, other International Federations, experts and representatives of transgender and cisgender athletes. As part of the new consensus, it is agreed that if a Federation decides to use testosterone as an indicator, the transgender athlete will only be eligible to compete in the Women category if their serum testosterone level is below 5 nmol/L.
What is the eligibility procedure?
All transgender athletes wishing to compete in the category corresponding to their new gender must make their request to the medical manager appointed by the UCI, at least six weeks before the date of the first competition.
The athlete’s file will be passed on to a commission of three international experts independent of the UCI. The commission’s members will assess the athlete’s eligibility to compete in the new gender category and will inform the UCI’s medical officer of their conclusions.
The athlete must prove that their serum testosterone level has been below 5 nmol/L for at least 12 months prior to the eligibility date.
Once deemed eligible, the athlete must agree to keep their serum testosterone level below 5 nmol/L for the entire time they compete in the Women category.
The athlete must undergo serum testosterone tests conducted using a benchmark method (mass spectrometry).
Once their eligibility to compete has been confirmed, the UCI’s medical manager will be responsible for ensuring the athlete complies with the eligibility regulations throughout their sporting career. Should they fail to do so, the medical manager may choose to suspend their eligibility to compete until such time as the athlete proves that they are able to comply with the criteria again.
In the event of any breach of the regulations, a penalty system shall come into effect. Penalties shall range from a mere reprimand and warning to disqualification and a fine.
The UCI has asked its National Federations to include these new directives in their regulations.
“The adoption of new directives in the UCI Regulations will provide the cycling community as a whole with a clearly defined regulatory framework that applies to everyone,” said UCI President David Lappartient. “Thanks to this consensus, achieved by a working group representing our sport’s various stakeholders, our Federation has given itself the wherewithal to take into consideration – and in reflection of developments in our society – the desire of transgender athletes to compete, while guaranteeing a level playing field for all competitors. This is an important step in the inclusion of transgender athletes in elite sport.”
Française
L'UCI actualise et clarifie sa règlementation sur la participation des athlètes transgenres
11 février 2020
Conformément à ce qu’elle avait annoncé le 4 novembre 2019, l’Union Cycliste Internationale (UCI) a approuvé sa nouvelle règlementation sur l’éligibilité des athlètes transgenres pour participer aux événements du Calendrier International UCI lors de son récent Comité Directeur, le 30 janvier dernier à Dübendorf (Suisse).
La nouvelle règlementation, qui entrera en vigueur le 1er mars 2020, vise à faciliter la participation des athlètes transgenres dans la catégorie correspondant à leur nouveau genre, tout en garantissant l’égalité des chances pour l’ensemble des athlètes dans les compétitions concernées.
Quels sont les critères d’éligibilité ?
Les critères d’éligibilité pour concourir dans la catégorie correspondant à l’identité de genre étaient jusqu’alors issus d’une réunion de consensus organisée par le Comité International Olympique (CIO) en 2015. L’apport de nouvelles connaissances scientifiques a conduit à réviser les critères d’éligibilité retenus jusqu’alors – en particulier pour les femmes transgenres (personnes déclarées hommes à la naissance, adoptant ensuite le genre féminin) – lors d’une réunion de travail qui s’est tenue le 19 octobre 2019 à Lausanne, et à laquelle l’UCI a participé aux côtés d’autres Fédérations Internationales, ainsi que d’experts et des représentants des athlètes transgenres et cisgenres. Le nouveau consensus prévoit notamment que si une Fédération décide d’utiliser la testostérone comme indicateur, l’athlète transgenre ne sera éligible à concourir dans la catégorie Femmes que si sa concentration de testostérone dans le sérum est inférieure à 5 nmol/L.
Quelle est la procédure pour être éligible ?
Tout athlète transgenre souhaitant concourir dans la catégorie correspondant à son nouveau genre devra adresser sa demande à un responsable médical (medical manager) désigné par l’UCI, au moins six semaines avant la date de la première compétition.
Le dossier de l’athlète sera transmis à une commission de trois experts internationaux indépendants de l’UCI. Les membres de la commission jugeront l’éligibilité à concourir dans le nouveau genre, et informeront le responsable médical UCI de leurs conclusions.
L’athlète doit démontrer que la concentration de testostérone dans le sérum aura été inférieure à 5 nmol/L pendant au moins les 12 mois qui précèdent la date d’éligibilité.
Une fois l’éligibilité prononcée, l’athlète s’engage à maintenir la concentration sérique de testostérone inférieure à 5 nmol/L pendant toute la période de compétition en catégorie féminine.
L’athlète doit faire procéder aux contrôles de testostérone dans le sérum au moyen d’une technique de mesure de référence (spectrométrie de masse).
Une fois l’éligibilité à concourir confirmée, le responsable médical UCI a en charge le suivi du respect des règles d’éligibilité tout au long de la carrière sportive de l’athlète. En cas de non-conformité au règlement, le responsable médical peut suspendre l’autorisation à concourir, jusqu’à ce que l’athlète démontre que les critères d’éligibilité sont de nouveau remplis.
En cas de non-respect du Règlement, un régime de sanctions est prévu, allant de la simple réprimande et de l’avertissement, jusqu’à la disqualification et à l’amende.
L’UCI a demandé à ses Fédérations Nationales d’intégrer ces nouvelles directives dans leurs règlements.
Le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré : « L’adoption de nouvelles directives dans les Règlements de l’UCI va permettre à l’ensemble de la communauté cycliste de disposer d’un cadre règlementaire défini et commun à tous. A travers ce consensus, élaboré par un groupe de travail représentatif des différents acteurs de notre sport, notre Fédération se donne les moyens de prendre en considération, dans le cadre de l’évolution de notre société, le désir des athlètes transgenres de concourir, tout en garantissant au mieux l’égalité des chances entre les concurrents. C’est un pas important dans l’inclusion des athlètes transgenres dans le sport de haut niveau. »